1885

La naissance d’une maison

Emile Moissonnier fonde en 1885 son atelier à Bourg-en-Bresse au cœur d’un territoire de forêts, riche en bois de chêne, en loupe de frêne et d’orme, mais aussi en bois fruitiers, tels que le poirier, le cerisier et le noyer. Sculpteur et peintre de talent, il est la figure même de l’artisan créateur, qui conçoit chacun de ses meubles comme une pièce unique. Avec lui voit le jour d’une lignée d’ébénistes inventifs, qui perpétue aujourd’hui encore la tradition de la belle ouvrage.

1950

La construction d’une nouvelle manufacture

Gabriel et Paul, fils d’Emile Moissonnier, lui succèdent et donnent à l’atelier la dimension de manufacture. Quelques machines font leur apparition comme auxiliaires à la main de l’homme. Moissonnier est désormais connu dans le monde, mis à l’honneur dans des magasins aussi prestigieux que Bloomingdale’s à New-York, où la marque est diffusée dans les années 60.

1976

Les débuts d’une marque et l’invention d’un style

En 1976, la troisième génération, incarnée par Jean-Loup Moissonnier, reprend le flambeau. Ébéniste dans le sang, il s’est d’abord fait connaître à Paris comme photographe de mode et peintre. Esthète et amoureux du charme du mobilier ancien, il oriente alors Moissonnier vers la reproduction de pièces classiques. Un premier pas avant de devenir, avec son épouse, l’inventeur d’un véritable style, né d’une osmose entre les époques et les cultures.

1992

La maison lance la commode Louis XV, d’après B.V.R.B.

Initiales par lesquelles Bernard II van Riesen Burgh (maître en 1735), le plus grand ébéniste parisien sous Louis XV, signait ses créations. Ses modèles personnifient le style rocaille dans son expression la plus parfaite. Devenue emblématique de l’audace créative de Moissonnier, la commode 573 est une source inépuisable d’expérimentations.

2000

Le premier showroom ouvre à Paris

Moissonnier inaugure son premier showroom rue de l’Université, dans le 7ème arrondissement de Paris. Une situation idéale, entre les antiquaires du bord de Seine et les marques de design du boulevard Saint-Germain, pour une maison dont les créations sont issues d’un catalogue de formes historiques, mâtinées d’inspirations contemporaines.

2009

L’expansion internationale et le développement du sur-mesure

Moissonnier change de main en étant reprise par Christine Duval et Jean-François Perche, le frère d’Annie-Pierre Moissonnier. La maison reste ainsi dans le giron familial : Anne-Pierre se consacre au style et à la création, pendant que le couple s’affaire à sa croissance.
Tout en respectant les compétences et les savoir-faire internes autant que le haut niveau d’exigence, Christine Duval et Jean-François Perche projettent Moissonnier dans une nouvelle dynamique en misant davantage sur l’international et en créant un bureau d’études dont la vocation est d’accompagner le développement du sur-mesure. Cette nouvelle activité, qui s’ajoute aux forces créatrices de la manufacture, lui ouvre la voie de la prescription.

2010

Moissonnier est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant

Dès 2010, Moissonnier est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant. Cette distinction, accordée par le Ministère de l’Economie et de l’Industrie, récompense et accompagne des maisons qui se caractérisent par une histoire et un patrimoine parfois séculaires, des capacités d’innovation et des savoir-faire rares.

2021

Christophe Martin rachète l’ébénisterie

Jusque-là à la tête d’un groupe industriel de plusieurs centaines de salariés et spécialisé dans le service aux entreprises, Christophe Martin reprend Moissonnier et se lance dans une nouvelle aventure entrepreneuriale. Il veut donner une nouvelle impulsion à l’ébénisterie d’art et renforcer sont rayonnement international.

2025

Célébrer 140 années d’audace, de créativité et de couleur !

À Paris, amis et clients fidèles se sont réunis pour célébrer la maison, son goût pour la couleur et une certaine démesure. Commode-bar, mobilier XXL, décor peint à la main inspiré des Arts Décoratifs, paravent revisité par Jim Kylam, et notre iconique Louis XV ornée de porcelaine… le tout rythmé par un set d’Isadora Dartial aux accents classiques. Moissonnier surprend, encore et toujours.